看到該篇文章,就想到以前聆聽《國際歌》的回憶。也對該事件感到訝異,國際歌居然版權還到2014年啊,本來以為應該是公開版權了呢。
第一次聽到《國際歌》,是在高中的時候,運氣好碰到唐朝合唱團的搖滾版本,那張CD裡,印象最深刻的就是這首歌。你現在看到的播放視窗,是國外網站提供的《國際歌》唐朝合唱團的搖滾版本,中文歌詞在下面,搭配著聽會更有感覺。
國際歌的原始版本是法文,作詞者是Eugène Pottier,他在1830年法國七月革命就以14歲的年紀加入革命隊伍。1871年的革命產生了巴黎公社,他也被選為領導團隊之一。後來巴黎公社失敗,在躲避敵人搜捕的過程中,他寫了這篇有名的國際歌歌詞。在他死後,1888年,法國的Pierre Degeyter為這首詞譜曲,就好像畫龍點睛一樣,詞曲的搭配天衣無縫,並隨著工人階級的普遍歡迎,變成了全球無產階級群眾的共同歌謠,也是共產革命的戰鬥曲。
我如果出生在革命年代啊,肯定是著迷似地加入革命隊伍,要打倒王權、貴族階級、宗教權威和資本家吧。後來世界受到這個風潮刺激,產生了社會福利的思想,也算是無產階級大革命的貢獻。這番言論如果早說30年,大概會被國民黨抓去關了。XD
它有多國語言的版本,不只是共產國家頭頭的蘇聯把俄文版詮釋得很好,連英文、日文、西班牙、中文,連台語都有呢。
想聽各種版本的國際歌,歡迎你看這兩個網站:俄國的hymn.ru和日本的HeartLand-Namiki,聆聽之後會很感動的。
以下是中文版國際歌的歌詞:
起來 飢寒交迫的奴隸
起來 全世界受苦的人
滿腔的熱血已經沸騰 要為真理而鬥爭
舊世界打個落花流水 奴隸們 起來 起來
不要說我們一無所有 我們要做天下的主人
這是最後的鬥爭 團結起來到明天
英特那雄耐爾就一定要實現
這是最後的鬥爭 團結起來到明天
英特那雄耐爾就一定要實現
從來就沒有什麼救世主 也不靠神仙皇帝
要創造人類的幸福 全靠我們自己
我們要奪回勞動果實 讓思想沖破牢籠
快把那爐火燒得通紅 趁熱打鐵才能成功
這是最後的鬥爭 團結起來到明天
英特那雄耐爾就一定要實現
這是最後的鬥爭 團結起來到明天
英特那雄耐爾就一定要實現
是誰創造了人類世界 是我們勞動的群眾
一切歸勞動者所有 哪能容得寄生蟲
最可恨那些毒蛇猛獸 吃盡了我們的血肉
一旦把它們消滅乾淨 鮮紅的太陽照遍全球
這是最後的鬥爭 團結起來到明天
英特那雄耐爾就一定要實現
這是最後的鬥爭 團結起來到明天
英特那雄耐爾就一定要實現
然後以下是法文的原詞:
Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin
Du passe faisons table rase
Foules, esclaves, debout, debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout
C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain (bis)
L'Internationale
Sera le genre humain
Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l'esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud.
L'état comprime et la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez, languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Egaux, pas de devoirs sans droits.
Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a crée s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air, et rompons les rangs
S'ils s'obstinent, ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n'appartient qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs
Combien, de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.